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Voici une liste de futur projets possible. Tous liés à la biodiversité.

Agroforesterie

L’agroforesterie consiste en l’association sur une même parcelle, d’une activité de production annuelle (culture, pâture) et d’une production à long terme (bois). Que ce soit en élevage ou en grandes cultures, l’agroforesterie présente un intérêt : l’implantation d’arbres vise à favoriser l’activité agricole par une source de revenu supplémentaire, par une amélioration de la qualité des sols, par une plus grande biodiversité... L’agroforesterie participe également à la préservation de l’environnement : préservation de la ressource en eau, protection des sols contre l’érosion, amélioration des échanges de matières organiques et minérales entre les différentes couches du sol et du sous-sol, diminution des produits chimiques...

Possible projects.

Hôtels d’insectes

Installer un hôtel à insectes, créer un parcours biodiversité,  c’est agir sur la conservation de la biodiversité et aussi disposer de formidables outils de sensibilisation.

Un hôtel à insectes : pour quoi faire ?

Notre habitude culturelle de gazons tondus à ras, de nature « propre » n’offre aucun abri, aucun refuge pour les insectes et la faune.
La nature dite « ordinaire », si importante pour préserver la biodiversité est remplacée par des pelouses tondues à ras plantées de plantes ornementales sans grand intérêt pour les insectes et la faune en général.

Les insectes ont bien sûr besoin de trouver leur nourriture et celle de leurs larves mais aussi d’abris pour se réfugier à différents moments de leur vie :

Passer la nuit ou le jour, Se protéger du mauvais tempd, s’abriter pendant la longue période d’hiver, se reproduire au printemps…

Prairie floral

Les prairies permanentes et les haies : des zones très riches en biodiversité.

 

Les haies, prairies permanentes, talus, mares, bandes enherbées, etc., abritent une grande diversité d’organismes vivants, de toutes tailles, des plus visibles au plus microscopiques (mammifères, insectes, champignons, oiseaux…).

Elles sont appelés « zones de régulation écologique » ou « éléments agroécologiques » car ce sont des surfaces gérées de manière extensive, généralement sans pesticides et avec peu de fertilisation. Cette biodiversité est essentielle car elle intervient dans les cycles de l’eau, du carbone, de l’azote, etc. Pour les agriculteurs, ces zones semi-naturelles sont également utiles car elles abritent chauves-souris, oiseaux insectivores, carabes, et bien d’autres espèces qui se nourrissent des parasites des cultures et permet aux agriculteurs de réduire l’utilisation de pesticides sur les champs alentours.

Polyculture

En augmentant la diversité d’un système, on augmente sa stabilité tout en réduisant les problèmes de parasitisme et la concurrence pour les nutriments. On peut créer des microclimats pour attirer une variété d’espèce, et allonger au maximum les lignes-frontières entre deux zones différentes pour augmenter les interactions entre ces zones. C’est ainsi que la productivité au bord d’un champ est jusqu’à 20% plus grande qu’au milieu de champ.

 

Dans une ferme en polyculture, on peut faire se succéder des bandes de plantes bénéfiques les unes pour les autres, comme la luzerne, le blé, les tournesols.
 La luzerne fixe les nitrates utiles au blé et au tournesol.
 Les tournesols réduisent l’évaporation et l’érosion des sols tout en protégeant les cultures du vent, et en conséquence on aura avantage à les placer tout autour du champ.
De cette forme de polyculture, il résulte un écosystème plus sain, plus robuste ... et plus productif, au final.

Haies et bordure de champ

Les bordures de champs sont des milieux vitaux pour la fl ore naturelle et de très nombreux arthropodes.
Ils représentent une zone privilégiée pour la petite faune.
L’intérêt des bordures de champs pour la biodiversité est lié à la stabilité de ces milieux (parfois uniques zones non perturbées du territoire agricole) et à leur diversité : bords de chemins, de routes, talus, fossés, lisières de bosquets, autant de milieux distincts qui permettent le développement de diverses espèces. Ces structures herbacées renforcent les rôles des éléments fi xes du paysage.
Les fonctions environnementales et le rôle vis-à-vis de la biodiversité de ces bordures de champs
sont d’autant plus importants qu’il s’agit d’une région où l’agriculture est intensive.

Mare naturelle

Au lieu de faire un bassin stérile, pourquoi ne pas créer une mare ? La biodiversité a tout à y gagner. Car, de manière générale, les zones humides sont en voie de disparition. Or elles abritent quantité d'espèces animales et végétales protégées par la loi : grenouilles, crapauds, tritons, libellules, notonectes, sans compter les chauves-souris et les oiseaux qui viennent manger des insectes, boire et parfois se baigner.

Végétation dans la ville

Cette flore urbaine joue cependant un rôle important pour la biodiversité. Elle permet à des insectes, des escargots ou des oiseaux de se nourrir, elle leur offre même le gîte et un endroit pour se reproduire. Les plantes contribuent aussi à améliorer la qualité de l'air en absorbant du dioxyde de carbone et certains polluants, à dépolluer les sols et l'eau ; elles permettent de créer localement des micro-climats (en été, même en plein soleil, il fait toujours plus frais sous les arbres ou sur une pelouse que dans une rue goudronnée !). Et puis, elles améliorent le cadre de vie des citadins : que serait une ville sans la moindre feuille ou le moindre brin d'herbe ?

Jardinage sur le toit

En ville, les espaces verts sont très prisés. Et pour cause : calme et air pur ne font plus partie de notre quotidien. Revégétaliser l’urbain, c’est remettre la nature au cœur de la ville. Cours, bords de fenêtre, murs et toits, terre-pleins, sont autant d’espaces dans lesquels nous pouvons réintroduire une biodiversité qui nous reconnecte au mouvement naturel des saisons et nous permet d’apprécier la beauté et la richesse du vivant.

 

Ces espaces peuvent devenir de véritables terrains d’expérience et de sensibilisation aux questions d’environnement, mais également des lieux d’expression, d’apprentissage, de production alimentaire, etc. Souvent gérés collectivement, ces lieux deviennent de nouveaux espaces de citoyenneté.
 

Jardinage biologique

Dans le jardinage bio nous avons tous conscience que la biodiversité est un élément qui conduira à la mise en place d’un certain équilibre. Au sein d’un potager, dès lors que nous essayons de préserver la vie qui y gravite, que nous prenons le temps d’observer notre environnement, tout en éliminant les produits chimiques de notre jardin, nous nous dirigeons vers cet équilibre.

 

Cependant, il y a des solutions pour donner un petit coup de pouce à tous ces animaux, insectes… pouvant venir trouver refuge dans votre jardin potager, et de ce fait, le protéger efficacement et ce de manière tout à fait naturelle.

Eteindre la lumière la nuit

Ce sont toutes les sources d’éclairage artificiel qui, de nuit, empêchent une obscurité suffisante, et impactent de ce fait la biodiversité et l’astronomie. Cette pollution lumineuse est due à la généralisation de l’éclairage nocturne, et principalement l’éclairage public, mais provient aussi d’autres sources, comme l’éclairage des immeubles de bureaux par exemple. Elle est facile à repérer, puisqu’au-dessus des villes et des villages -où les systèmes d’éclairage renvoient souvent la lumière vers le ciel- on observe un halo lumineux.

 

Pour ce qui est de la biodiversité, les cycles biologiques des espèces animales -cycle de reproduction, de nourrissage…- se basent sur l’alternance entre le jour et la nuit. Or, s’il y a trop de lumière de nuit, ces cycles sont perturbés. On observe par exemple que certaines mésanges nichent plus tôt en ville qu’à la campagne.

© 2015 par Viking Eco

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